INXS est un des groupes ayant eu un succès jalousé de beaucoup, mais le groupe connu un destin, peu enviable.
Il aura fallu 7 ans aux frères Farris (Tim, Jon, et Andrew) à Michael Hutchence, Kirk Pengilly et Gary Beers pour connaître enfin le succès en 1984 avec le 45t The Original Sin, pour les amateurs de clip, l'action se déroulait dans la neige, le groupe jouait pendant que derrière des camions avançaient et reculaient...
Après avoir vécu à Hong Kong, puis Los Angeles, Michael Hutchence termine ses études à Sydney. C'est là qu'il décide de partir traverser l'Australie jusqu'à Perth où il retrouve les frères Farris. En 1979, ils retournent à Sydney, prennent le nom de INXS et arpentent ardemment les bars et petites salles de concerts de la région.
The Swing, l'album d'où est extrait ce titre, est le 4ème opus des Australiens. Ce disque est produit par Nile Rodgers (de Chic), et contient le fameux Original Sin.
Trois ans plus tard l’album Kick va les propulser au rang de superstar du rock avec entre autre Devil Inside et Need You Tonight. L'album se vend à 10 millions d'exemplaires dans le monde.
Michael Hutchence, du fait de sa prestance, de son extravagance, ces relations avec les femmes (on pensera entre autre à Kylie Minogue) devient la figure emblématique du groupe et en 1990 l'album X, avec entre autre Suicide blonde les consacre. Le groupe ne renouera pas avec un tel succès avec les albums suivants.
En 1997, Elegantly Wasted sera leur dixième et dernier album studio.
En fin d’année Michael Hutchence se suicide. En 1999, la maison de disque sort un album posthume éponyme. Michael est toujours dans nos coeurs.
Lorsque Marilyn Manson revient sur le devant de la scène en 1998, il créé véritablement la surprise. Mechanical Animals bouleverse singulièrement l'univers posé avec Antichrist Superstar et pas seulement par la rupture consommée avec son mentor Trent Reznor. Tout d'abord, le son est bien plus rock, glam, avec un Manson qui s'assume en héritier de David Bowie jusque dans son nouvel avatar, l'androgyne "venu d'ailleurs" Omega. Ainsi, le groupe rebaptisé Omega & The Mechanical Animals au verso de la pochette du disque semble d'ailleurs singer Ziggy Stardust & The Spiders From Mars. En outre, les idées s'éloignent de l'antéchrist froid et vengeur pour aborder les sentiments humains, l'amour et la mort non sans fragilité et incertitude. Et la musique profite à plein de l'arrivée d'un nouveau guitariste vraiment doué, John 5.
Le disque se divise en cycles (ce qui était déjà le cas de Antichrist Superstar) bien distincts dans le livret, dont les thèmes apparaissent ainsi en évidence.
1er Cycle : The Dope Show - New Model No. 15 - I Want To Disappear - Fundamentally Loathsome - I Don't Like The Drugs (But The Drugs Like Me) - Rock Is Dead - User Friendly
2nd Cycle : The Great Big White World - Posthuman - The Speed Of Pain - The Last Day On Earth - Disassociative - Mechanical Animals - Coma White
Le premier cycle est principalement consacré au nouvelles sphères naturelles du groupe, à savoir le showbiz et les médias, tandis que le second se consacre aux sentiments, à l'amour, la peur et l'inquiétude.
Le disque est véritablement un autre jalon dans la carrière de Manson. Libre de tout conflit, de tout complexe peut-être vis à vis de Reznor, parvenu à devenir une authentique superstar, l'artiste se fait plaisir avec un disque comme bloqué dans un autre âge. Mechanical Animals fait donc la part belle aux choeurs, aux voix synthétiques, aux ballades mid-tempos et à un son très glam' rock où planent les ombres de David Bowie et Iggy Pop. Le groupe qui a atteint une notoriété conséquente avec son précédent album est pris dans le cirque médiatique de bonne grâce (surtout Manson évidemment), mais en bonne rockstar pute à médias qu'il est devenu, Manson ne se prive pas de cracher dans la soupe, et étale aussi sa consommation de drogues. Le premier single, The Dope Show, pose ainsi les bases en brocardant les médias qui font et défont les célébrités tout en affichant la couleur blanche de la dope. La drogue occupe une place importante de l'album, mais également du livret, très soigné et plein de mystères (pensez à bien scruter les pages avec le boîtier). Mais, si I Don't Like The Drugs, proche d'un Bowie dans les 80's, s'impose comme un morceau un peu ovni, très second degré jusque dans son clip warholien, la vision des drogues et des médicaments est plus sombre qu'il n'y paraît. Le tout premier morceau, l'excellent The Great Big White World (quelle intro!), en témoigne à travers l'évocation de la perte de soi, de l'absence de sentiments et de la mort. L'album qui se conclue d'ailleurs sur Coma White, stade de coma le plus proche de la mort, prend ainsi une tournure moins superficielle que prévue : "All the drugs in this world can't save you from yourself".
En fait, à travers les drogues et une satire glaciale du monde du spectacle et de la société, Manson fait apparaître un meilleur des mondes faits de copies de copies dont il semble lui-même la victime ("sample of soul made to look like a human being"), anesthésiées, abruties et formatées (New Model No. 15). Un morceau comme Rock Is Dead, plus proche de l'indus rock de Antichrist Superstar, agit ainsi comme une machine de guerre sur ce sujet et déplace la critique de la religion castratrice vers l'abrutissement par les mass-medias ("god is in the TV"), montrant que Manson n'a pas tout perdu de sa virulence critique. Mechanical Animals ou la superbe ballade Disassociative en sont de bons exemples, décrivant une humanité en suspens, usée et abusée par tout jusque par elle-même tout comme Manson, rebelle sans cause, produit médiatique et icône déglinguée de I Want To Disappear, dans un style à rapprocher de Iggy & The Stooges. L'image de la rockstar, pute prête à tout, est également présente dans User Friendly, remplie de voix synthétiques, où Manson se met en scène comme un véritable objet à plaisir "fucking dopestar obscene", jetable, pour celle qui veut. Dans le même mouvement, on ressent déjà chez lui la lassitude, un désenchantement palpable comme s'il savait que toute révolte est inutile. Et déjà Aldous Huxley (Le meilleur des mondes) et le couple J.F. Kennedy / Jacky O que l'on reverra sur Holy Wood se télescopent sur un autre morceau très electro-indus, Posthuman, qui dénote là encore une des couleurs musicales du disque.
L'apparente fragilité de la nouvelle icône rock ne s'explique pas seulement par l'ennui et la perte d'identité. En effet l'ange noir est amoureux, et nombre de chansons en sont le reflet, montrant combien les femmes et l'amour occupent une place importante dans son processus créatif. Et pourtant là encore l'incertitude et la peur demeurent comme sur le quasi floydien The Speed Of Pain où une fois encore Manson se prend pour Bowie avec un chant grave et obsédant. Les derniers morceaux du disque sont d'ailleurs comme un retour sur cet amour et sa part prépondérante dans sa vision des choses et de lui-même. Fundamentally Loathsome est la première ballade de ce tryptique, griffée d'un solo très mélodique et d'une montée en puissance imparable, elle s'attarde sur le poids de cet amour dans son dégoût du monde. Un monde condamné dans The Last Day On Earth où l'amour est la seule solution pour survivre, ensemble. Ce morceau entre emphase et délicatesse (on distingue une douce mélodie à la guitare acoustique derrière le mur du son) est une franche réussite. Coma White, ou l'amour et les drogues se mèlent, renvoie l'image d'une femme nouée, peut-être même fêlée, noyée dans la dépression, Rose McGowan à l'évidence. La musique là encore est dans cette même veine mid-tempo, entre éraflures rock et mélodies simples et touchantes.
Avec Mechanical Animals, Marilyn Manson touche au coeur et montre qu'il peut s'en sortir sans Reznor. Et si certains fans s'en plaindront, désorientés par ce changement, on peut saluer le travail musical et visuel remarquable du groupe. C'est un album riche d'obsessions, comme on le remarque à travers ses lyrics et ses thèmes, rempli de métaphores et de psychoses même peut-être. Marilyn Manson y fait mieux que reprendre des pans de la mémoire musicale collective (ce qui est aussi la faiblesse du disque), si bien qu'on pourrait presque dire de Mechanical Animals que c'est le meilleur album de David Bowie de toute la décennie 90.
La groupe est au départ composé de Adam Levine (guitares, chant), Jesse Carmichael (claviers), Mickey Madden (basse), et Ryan Dusick (batterie) et au début, ils ne s'appellent pas Maroon 5 mais Kara's Flowers.
Maroon 5 naît en 1999 quand James Valentino, un guitariste vient se rajouter au groupe. Il quittent aussi leur label des débuts, Reprise.
Ces changements leur réussissent plutôt bien puisque ils tournent beaucoup dans les environs de New York et Los Angeles.
Grâce à ces prestations scéniques, ils se font repérer par Octone Records chez qui ils signent leur premier album en 2002, "Songs about Jane".
Le début du succès pour un groupe qui sait allier mélodies pop et sens du rythme.
marilynmansonsworld le 24-09-2006 à 16:40:11 #
ba alors personne n'aime les Maronn 5?? chaci=un ses gouts.kiss à tous
Virtuellement inconnue en Amérique du Nord il y a moins de deux ans, la formation Coldplay s'affiche désormais comme l'une des figures de proue de la relève britannique. Son premier album intitulé "Parachutes" a ravi la critique et a permis au groupe de gagner une légion de fans aux quatre coins du globe.
Coldplay est pourtant une formation relativement jeune puisqu'elle a été formée en 1996. Le groupe est le fruit de la rencontre de trois étudiants du University College de Londres dont les racines sont pour le moins différentes. À vrai dire, l'amour ne régnait pas au début, c'était avant que chacun ne laisse ses différences de côté pour partager une passion commune : la musique.
Le chanteur Chris Martin et le guitariste Jonny Buckland étaient copains, l'un étudiait l'histoire ancienne alors que l'autre désirait devenir astronome. Ils ont alors fait la connaissance de Guy Berryman, un étudiant en génie qui allait devenir leur bassiste.
Chris Martin jouait dans des groupes depuis l'âge de 14 ans étant particulièrement doué pour la musique. Lorsqu'il a rencontré Jonny Buckland, ils se sont mis à jouer pour le plaisir et les "jams" étaient fréquents dans le salon de Buckland. Guy Berryman s'est ensuite joint au duo pour y ajouter une touche de basse. Il a rapidement décidé de quitter ses études pour se concentrer sur le groupe. Finalement, le trio a recruté le jeune Will Champion pour jouer de la batterie alors qu'il n'avait jamais touché à un tambour de sa vie préférant la guitare. Voilà, Coldplay était né.
Motivé par la passion qui les animait tous, les quatre musiciens ont commencé à écrire leurs propres chansons et c'est finalement en 1998 que Clodplay monte sur scène pour la première fois au Cuban Café de Manchester. Ils traînaient déjà dans leurs bagages des succès en devenir avec les pièces "Don't Panic" et "Everything's Not Lost".
À la même époque, le groupe y va de son premier effort en studio et produit un mini-album intitulé "Safety" qui est édité à 500 exemplaires et entièrement financé par leur gérant et ami Phil Harvey.Le groupe enregistre ensuite le simple "Brothers & Sisters" qui essuie un cuisant échec.
Malgré tout, le groupe persiste et après un concert au Falcon de Camden, le groupe reçoit la visite d'un représentant de l'étiquette Parlophone - étiquette qui détient aussi Radiohead - qui leur offre un contrat de disques. Coldplay enregistre ainsi le mini-album "The Blue Room" et "Shiver" qui atteint le 97e rang du palmarès britannique. À cette époque, quelques animateurs de radio londoniens avouent être de grands fans du groupe, leur permettent de tourner abondamment sur les ondes britanniques.
Après l'enregistrement de "The Blue Room", Parlophone commence a forcer la main au groupe afin qu'il enregistre un premier album, malgré leur travail acharné, les membres de Coldplay ne croyaient pas compter sur des chansons suffisamment fortes pour qu'elles soient lancées internationalement.
Malgré tout, le groupe a terminé d'écrire les chansons de son premier album à la fin de 1999 pour entrer en studio au début de l'année suivante. L'enregistrement se poursuit jusqu'en mai, mais le groupe cherche toujours un titre à ce premier opus.
"Parachutes" est finalement lancé en juin 2000 et essuie l'indifférence au départ alors que le public n'y voit qu'un autre clone de Radiohead et Travis. Cependant, l'inattendu se produit et "Parachutes" atteint finalement le sommet du palmarès britannique. L'album produit deux simples , "Yellow" et "Trouble", qui vont permettre au groupe de connaître le succès. "Parachutes" est finalement classé parmi les meilleurs albums de l'année 2000 au Royaume-Uni et Coldplay compte désormais sur des assises très solides.
L'œuvre à la pop et folk teintée de mélancolie permet au groupe d'amasser les honneurs. "Parachutes" remporte un Qaward, est en nomination pour le prestigieux prix Mercury ealors que Coldplay remporte le prix de groupe de l'année et d'album de l'année lors du gala de la musique britannique.
Malgré le succès qui les prend de court, les membres de Coldplay gardent la tête froide et continuent de tourner un peu partout dans le monde pour des fans toujours plus enthousiastes.
Fort du succès de masse connu par "Parachutes", Coldplay commence à écrire de nouvelles chansons pour son second album. Le groupe teste d'ailleurs plusieurs de ces nouvelles pièces au court de sa tournée en 2001. Au terme de ce long séjour sur la route, Coldplay ressent le besoin d'aller presque immédiatement en studio.
Le groupe se retrouve en session d'enregistrement au printemps 2002, mais les choses ne tournent pas toujours rondement. Plusieurs chansons sont laissées de côté et Coldplay change même de studio. Finalement, des cendres des chansons délaissées vont naître de nouvelles pièces que l'on pourra retrouver sur "A Rush of Blood to the Head", le second album du groupe qui est lancé le 27 août 2003. Quelques mois plus tard, Coldplay propose l'album "Live 2003" qui est enregistré en concert. Et au début de décembre 2003, le chanteur Chris Martin épouse l'actrice Gwyneth Paltrow avec qui il a une petite fille nommée Apple.
En 2005, Coldplay lance l'album "X&Y" qui remporte un fort succès et au début de 2006, le groupe est nommé artiste les plus riches de Grande-Bretagne, devançant même Paul McCartney, Elton John, U2 et Rod Stewart.
marilynmansonsworld le 09-09-2006 à 12:13:31 # (site)
moi aussi je l'adore, c'est un de leur plus gros succès d'ailleurs.kiss
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