marilyn manson 's world

posté le 15-09-2006 à 19:32:00

Orson

Orson Le meilleur nouveau groupe de l’année 2006 nous vient de Hollywood, Californie – il s’appelle Orson.
Orson joue une musique que son chanteur Jason Pebworth qualifie en toute simplicité de “power-pop à deux guitares”, ou, avec tout autant de simplicité, de “rock and roll qpour faire danser les nanas.”
La première chanson livrée par Orson au public, “No Tomorrow,” fut le single de la semaine de iTunes le plus téléchargé de toute l’histoire de Apple. Radio 1 a passé le titre “No Tomorrow” en présentant Orson comme étant “le chaînon manquant entre les Rolling Stones et les Scissor Sisters.”
Q, le magazine musical le plus vendu en Grande Bretagne, a fait figurer “No Tomorrow” au Top 50 des téléchargements de décembre 2005, et décrit la chanson comme “un seul gimmick accrocheur absolument imparable”. Et lorsque Orson fit sa première apparition sur scène en Grande Bretagne, dans le cadre du fameux séminaire In The City, à Manchester, le groupe décrocha illico un gros contrat d’édition avec Universal.
Comme le journaliste de Q Paul Rees le fait remarquer avec verve : “La raison pour laquelle Orson est un groupe qui assoit et capte immédiatement l’attention est simple : ils composent des chansons géniales.”

Orson s’est formé en 2000 autour du noyau constitué de Jason Pebworth et du guitariste George Astasio. Le groupe doit son nom à la légende Hollywoodienne Orson Welles. A ceci, deux raisons. D’une part, l’admiration que le groupe voue à l’oeuvre de ce grand homme (Jason: “Orson Welles était un franc-tireur qui en a vu des vertes et des pas mûres, s’est fait beaucoup d’ennemis, et pourtant son art lui a survécu et a passé l’épreuve du temps.”) D’autre part, le groupe a un beau jour repéré un sandwich baptisé Orson Welles, et décrété sur le champ que c’était un bien beau nom. “Nous étions dans une petite cafétéria à Hollywood, se rappelle Jason, et il y avait toute une liste de sandwiches: le Greta Garbo, le Clark Gable, l’Orson Welles. Ça m’a donné des idées…” (A noter : il s’agissait d’un sandwich au gouda et aux petits légumes macérés dans le vinaigre ; aucun membre du groupe n’y a goûté.)

Au fil du temps, le nom Orson a acquis une signification plus large. Jason s’en explique : “On joue avec le fait que Hollywood est notre camp de base. Il y a tellement de groupes en provenance de Hollywood, et pas un seul, apparemment, semble avoir la moindre idée de ce que cela signifie, d’être d’ici. J’adore la mystique de cet endroit. C’est pour cela que, où qu’on aille, on porte des couvre-chefs : en référence à l’Ancien Hollywood.”

Jason Pebworth n’est pas un chanteur rock très conventionnel. Avant de monter Orson, il a fait de la scène pendant plusieurs années dans diverses compagnies de théâtre. N’ayant jamais appris à jouer de la guitare, même s’il le regrette souvent, car, bien sûr, “c’est plus authentiquement rock and roll,” il compose ses chansons au piano. Ses influences sont un mélange de… eh bien d’à peu près tout et n’importe quoi. “J’adore les airs de Broadway, declare-t-il, et j’adore Black Sabbath.” Ayant grandi au Texas, Jason a “absorbé” le soft rock – Hall & Oates, The Doobie Brothers, Steely Dan – en plus de la soul de Memphis et de Philly. Le premier album acheté par Jason a été ‘The Game’ de Queen. (“Cet album a littéralement sidéré le blondinet que j’étais! dit-il en rigolant. Ils jouaient avec le post-punk et le disco et leur son était fabuleux.”). Pendant ses années à l’université, Nirvana lui a donné envie de monter son propre groupe. Suivirent une réelle fascination pour ‘Grace’ de Jeff Buckley et ‘OK Computer’ de Radiohead. Et aujourd’hui ? “Le groupe est branché à fond Led Zeppelin, Flaming Lips, Beck, Bjork. Je suis un grand fan de ELO… En gros, avoue Jason, j’ai piqué des idées à tout être humain ayant écrit une chanson!”

Voici comment Jason présente le son Orson : “On joue du rock àN ot tomorrow  guitares mais il y a dans ce qu’on fait un côté ‘on se trémousse du popotin,’ lié à l’efficacité de notre section rythmique, une dimension carrément R&B. Quand on écoute Led Zeppelin, ils ont beau être fondamentalement rock, ils te donnent envie de danser. Et c’est cela que nous visons. C’est génial de voir les gens danser à un concert de rock and roll. Et si tu arrives à faire rentrer les nanas dans ta musique, alors les gars suivront…” Les chansons d’Orson parlent essentiellement de nanas, et d’histoires d’amour qui se font et se défont. Elles constituent dans le fond une sorte de journal intime relatant les péripéties de la vie amoureuse de Jason. “Je me torture pour les paroles, dit-il. Finalement, le meilleur matériau, les phrases les plus amusantes, proviennent des périodes les plus délicates. A mon sens, Elvis Costello est l’un des plus grands paroliers. Il est capable d’écrire quelque chose de vraiment marrant à partir d’une situation absolument tragique. J’aime cette approche. Elle est comparable à celle des grands comiques.”

No Tomorrow est l’une de ces histoires que Jason raconte. ‘Ça traite de mon arrivée à LA, dit-il. Je fréquentais une nana qui venait juste d’arrêter de boire. J’étais éperdument amoureux d’elle et j’étais presque sûr qu’elle aussi m’aimait. Mais nous sommes allés à une rave – on appelait encore ça des raves, à l’époque. Je lui avais dit qu’on pouvait y aller sans pour autant se mettre minable. Mais tous ses amis étaient là, complètement déchirés. On a bu plein de Red Bull en se rendant compte à quel point tout le monde avait l’air crétin. Et c’est là que nous nous sommes rendus compte qu’il n’y avait plus rien entre nous. Le lendemain matin, c’était terminé. C’est pour ça que ça s’appelle No Tomorrow (pas de lendemain). ”

Jason reste philosophe à propos de la fille mise en scène dans No Tomorrow. “Pas grave, dit-il en rigolant. J’en ai tiré une bonne chanson!” Or avec Orson, ce sont toujours les chansons qui priment.

 


Commentaires

 

schizophrenia   le 31-05-2007 à 13:39:12  #

je me souviens vers septembre dernier j'ai joué la musique de no tomorrow rhalala que du bonheur dommage qu'ils n'on pas de nouvelle album mais serai t-il à venir ?

marilynmansonsworld  le 15-09-2006 à 19:38:58  #

c'est vrai quelle est G-E-NI-A-L-E.kiss

david5300photos  le 15-09-2006 à 19:33:23  #   (site)

il sont trop for!!!! j'ador no tommorow

 
 
posté le 12-09-2006 à 20:41:12

Gorillaz

Gorillaz est un projet concept initié par Damon Albarn, la chanteur dugorillaz  groupe pop Blur, et Jamie Hewlett, dessinateur de comics et auteur en 1990 de la BD Tank Girl. Ensemble, ils imaginent un groupe virtuel dont les membres seraient des personnages de bande dessinée, du moins pour l'aspect visuel. Car côté musique, c'est bien de vrais musiciens qui furent recrutés pour assurer la bande son du groupe.

Le générique est aussi long qu'il est de qualité: Dan The Automator, Kid Koala, Del Tha Funkee Homosapien (Deltron 3030), Miho Hatori de Cibo Matto, Damon Albarn donc mais aussi Chris Frantz et Tina Weymouth de Tom Tom Club sont présents. Après un premier maxi fin 2000, le groupe sort son premier album, simplement intitulé Gorillaz, au début de l'été 2001.

Ce cocktail explosif fait un carton en Angleterre et en France, où les singles Tomorrow Comes Today et Clint Eastwood,innondent ondes, accompagnés de leurs clips de grande qualité. Le site web du groupe, www.gorillaz.com est lui aussi une parfaite réussite dans le style interactif et animé. Un long métrage pour le cinéma est d'ailleurs actuellement en préparation.

Loin des dérives de la pop actuelle, Gorillaz a su fixer ses propres règles du jeu, remportant même le pari de faire des concerts où les musiciens sont cachés, pour mieux laisser place... aux personnages de BD.

 


Commentaires

 

schizophrenia   le 31-05-2007 à 13:39:52  #

la vache tu va me faire poster des commentaires sur tous tes n'articles nan serieux ton blog esr excelleny

marilynmansonsworld  le 15-09-2006 à 19:26:25  #

je sais et d'ailleur c'est bien dommage
Pleure1

bernard  le 12-09-2006 à 21:27:22  #   (site)

l groupe n'est d'ailleur plus car le musicien fondateur (membre de Blur) a justement créé ce groupe vituel pour échapper à la célébrité, mais vu l'empleur qu'à pris son groupe, il l'arrête le temps de faire tomber cet essor.

 
 
posté le 12-09-2006 à 20:35:41

Description de Holy Wood

marilyn manson 20 Avril 1999 : deux élèves du lycée de Columbine à Littleton (Colorado) ouvrent le feu sur leurs camarades avant de se donner la mort. 13 personnes sont tuées, 28 blessées. Après enquête, Marilyn Manson, mais aussi KMFDM et des films tels que Matrix se retrouvent incriminés... Plutôt que de réfléchir aux vrais causes du drame, les autorités vont alors se déchaîner tout particulièrement contre Manson, "le monstre du rock adulé par les tueurs". Si celui-ci répond notamment par un long communiqué dans le magasine Rolling Stone, invoquant la place des armes dans la société US et la violence traditionnelle de toute société humaine, le groupe en sort dévasté.
Novembre  2000 : Marilyn Manson a aiguisé sa plus belle plume et la réponse parvient sur les ondes avec Holy Wood  (In the Shadow of the Valley of Death), un album de nouveau rentre-dedans poussé par un amalgame de références quasi psychotiques et une pochette régulièrement censurée. L'album est une fois de plus découpé en cycles, au nombre de quatre : In The Shadow / A (pistes 1 à 4), The Androgyne / D (piste 5 à 9), Of Red Earth / A (piste 10 à 14) et The Fallen / M (piste 15 à 19). Quatre lettres formant Adam, le symbole de Mercure sur le disque, des artworks travaillés dans le livret, une fois encore, rien n'est innocent.

 

En un ballet obsessionnel, les figures d'Adam, de Jesus Christ, de J.F.K. et de Manson s'entremêlent dans Holy Wood pour créer une oeuvre unique en son genre, à la fois intimiste et mégalomaniaque, prolongeant la figure christique prise par Manson sur la pochette. Un Christ à la machoire amputée, comme privé de la parole qu'il va violemment reprendre sur ce disque. Cette amputation n'est pas isolée, dans Godeatgod, Manson chante ainsi "Before authorities take off my eyes". Et bien sûr, il y a ces hymnes rock metal d'une efficacité reconnue, quoiqu'assez basiques, comme The Love Song et The Fight Song où Dieu, et l'Etat américain passent au crache-flammes. Manson lance aussi deux diatribes  contre le contrôle des esprits, avec Disposable Teens et Target Audience, opposant jeunesse crédule et autorités (parentale, étatique, religieuse) manipulatrices. En colère contre ceux qui l'ont traîné dans la boue, il sait qu'il n'est qu'une  "big rockstar celebrated victim of (her) fame". Pourtant, un morceau comme In the Shadow of the Valley of Death nous le montre véritablement atteint, promenant son malaise morbide sur une très jolie ligne mélodique. A Place In The Dirt surenchérit dans les mêmes tons peu après, la mort suintant là aussi des couplets.

 

Et lorsque retentissent les notes d'un clavier au son de clavecin sur The Nobodies  et ses lyrics chargés de sens ("Some children died the other day"), on retrouve le pivot central du disque. Si Manson revient sur son désir de révolte, et pas toujours très finement, c'est bien parce qu'il est hanté par les fantômes de Columbine. A partir de ce drame, Manson rejeté et mis en marge, se mêle à ses fans pour leur rappeller comment on les manipule et finit par les traiter plus bas que terre, tout comme lui après la tuerie. Là encore, The Death Song est chantée parmi eux, "We sing the death song kids", en un parfait hymne à tendance electro-metal. Il revient sur la fascination des américains pour la violence, en particulier l'assassinat de J.F.K., sur lequel President Dead et l'étrange ballade Lamb Of God s'attardent. En déifiant l'ancien président ("There was Jesus in the metal shell" ou encore "That's how Jack became sainted"), Manson entend montrer aussi comment le pouvoir médiatique en a fait une icône, dont  l'assassinat devant les caméras a même fait un objet de culte morbide. Il téléscope encore les métaphores le temps d'un Crucifixion In Space, à la progression rythmique quasi théâtrale et aux airs de prêche anti armes ("The monkey, the man, and then the gun"). Et l'on comprend comment l'album en apparence touffu et lourd progresse.

 

En fait, Manson se fait de plus en plus intime, passant du prédicateur à l'homme blessé. De Mercure à Adam, il montre comment il est redevenu un homme parmi les autres, meurtri par les évènements de l'année écoulée.  Manson ne manque pas son clin d'oeil au nouveau président George W. Bush  sur la chanson Born Again ("I'm someone else, I'm someone new, I'm someone stupid just like you"), et enchaîne avec Burning Flag. Ces deux morceaux en forme de charges electro-metal sont d'autres pièces de choix de la grande bataille que semble mener l'artiste avant l'implosion programmée. Car de fait, la dernière partie du disque est celle de la chute. Coma Black se place en négatif de Coma White, et dans les deux cas, il s'agit de chansons dédiées à Rose McGowan, Coma Black étant celle de l'après-rupture. Il s'agit une nouvelle fois d'une belle ballade désabusée qui enchaîne fort logiquement avec Valentine's Day, titre métal accablant, tout comme son refrain "In The Shadow of The Valley of Death" répété jusqu'à la lie. Les dernières pistes créent une envoûtante atmosphère où les émotions les plus brutes se chevauchent. Les figures du Christ, d'Adam, de J.F.K et de Manson sont désormais indissociées dans ce tryptique furieux et désespéré. Le prêche de The Fall Of Adam se couple à la martiale King Kill 33 (comme l'âge du Christ) palpitant d'une foule furieuse dont on ne sait plus si elle gronde pour Manson ou le couple Kennedy, et lorsque les mouches bourdonnent, la mort se fait pressante. L'album se conclue alors avec l'hypnotique Count 6 & Die, où le piano lugubre et les clics d'un revolver qu'on charge concluent Holy Wood sur une note glauque.

 

Manson s'est rêvé Antichrist Superstar, ange luciférien nihiliste, et a fini par devenir une pute à médias ce que retraçait Mechanical Animals (la vie de Starfuckers selon son ex-mentor Trent Reznor ) et puis Columbine a tout emporté. En mixant les images fortes, Adam, Kennedy, Jesus Christ, la tuerie, ses doutes et ses pulsions de mort, il aboutit avec Holy Wood à un disque émotionnellement puissant, d'une qualité musicale variable, mais qui va crescendo dans l'impact, avec un talent certain pour créer des ambiances mélancoliques, menaçantes et morbides. En attendant un hypothétique retour en flammes, il s'agit de son dernier grand disque, qui achève là une remarquable trilogie.


 


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posté le 10-09-2006 à 17:16:18

Amerika

We're all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We're all living in Amerika
Amerika, Amerika

We're all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We're all living in Amerika
Amerika, Amerika

Wenn getanzt wird will ich führen
Auch wenn ihr euch alleine dreht
Lasst euch ein wenig kontrollieren
Ich zeige euch wie es richtig geht

Wir bilden einen lieben Reigen
Die Freiheit spielt auf allen Geigen
Musik kommt aus dem weißen Haus
Und vor Paris steht Mickey Maus

We're all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We're all living in Amerika
Amerika, Amerika

Ich kenne Schritte die sehr nützen
Und werde euch vor Fehltritt schützen
Und wer nicht tanzen will am Schluss
Weiß noch nicht dass er tanzen muss

Wir bilden einen lieben Reigen
Ich werde euch die Richtung zeigen
Nach Afrika kommt Santa Claus
Und vor Paris steht Mickey Maus

We're all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We're all living in Amerika
Amerika, Amerika

We're all living in Amerika
Coca Cola, Wonderbra
We're all living in Amerika
Amerika, Amerika

This is not a love song
This is not a love song
I don't sing my mother tongue
No,This is not a love song

We're all living in Amerika
Amerika ist wunderbar
We're all living in Amerika
Amerika, Amerika

We're all living in Amerika
Coca Cola – sometimes war
We're all living in Amerika
Amerika, Amerika

 


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posté le 09-09-2006 à 12:16:25

Fall Out Boy

fall out boyLe groupe Fall Out Boy, a été crée en 2000 à Wilmette, une banlieue de Chicago aux Etats-Unis. Il est devenu en deux ans l'une des références punk-rock américaine et arrive peu à peu sur les ondes françaises.
Fall Out Boy, un groupe exclusivement masculin est composé de quatre amis d'enfance : le chanteur et guitariste Patrick Stump, le bassiste Pete Wentz, le batteur Andrew Hurley et le guitariste Joseph Trohman.
Une première maquette éponyme est lancée en 2001 suivie d'un album partagé en 2002 avec Projet Rocket.
Mais c'est avec leur premier album, sorti avec le label Fueled By Ramen, Take This to Your Grave qui s'est vendu à plus de 200 000 exemplaires que le groupe connaît véritablement le succès. Un triomphe que la presse américaine n'a pas ignoré ; le groupe a même été élu « 10 artists to watch » en 2005 par le magazine Rolling stone. La sortie de leur album en 2005 les a placés immédiatement à la 9ème place du top album US.
Fall Out Boy fait de plus en plus parler de lui en France et est dores et déjà classé parmi les groupes les plus émergents du moment.
Je tenais à ajouté que Patrick Stump, chanteur et guitariste du groupe, a fait une bref apparition dans la série américaine "Les Frères Scott".
 


Commentaires

 

MissWentz  le 01-10-2007 à 01:22:01  #   (site)

love F.O.B.!!!

 
 
 

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