Texas voit le jour en 1986, à Glasgow, en Ecosse. A l'origine, Johnny McElhone, déjà connu pour ses prestations dans les groupes Altered Images et surtout Hipsway. Son frère, Gerry, lui présente une jolie petite coiffeuse, dotée d'un non moins joli grain de voix, Sharleen Spiteri.
Gerry devient manager de cette nouvelle formation qui doit son nom au film "Paris Texas" et à son admiration pour le guitariste Ry Cooder. Le reste du groupe est formé d'Eddie Campbell aux claviers et Ally McErlaine à la guitare. Le batteur, Stuart Kerr, est remplacé par Richard Hynd dès le second album.
Soleil
Mais Sharleen ne se contente pas d'être belle. Elle écrit aussi ! Dans ses tiroirs, un morceau composé pour ses dix huit ans: I Don't Want A Lover...
Un titre qui fait très vite le tour de l'Europe et qui vaut au premier album, Southside, de frôler les deux millions de ventes rien qu'en Angleterre ! Ce "côté sud" leur assure une place au soleil mais ce n'est pas encore l'Amérique.
C'est le cas deux ans plus tard, grâce à Mothers Heaven qui les consacre outre-Atlantique. Mais à la maison, les ventes chutent de moitié. Nul n'est prophète en son pays !
Texas a néanmoins acquis une grosse notoriété et son savant mélange de blues, de rock et de country connaît une certaine évolution tout en douceur. C'est ainsi qu'en 1992, la reprise de Tired Of Being Alone d'Al Green est une belle réussite.
Si Ricks Road, en 1993, peut déconcerter les fans des débuts, les Ecossais continuent de suivre leur route sans se préoccuper le moins du monde des retombées commerciales. Le succès est moindre mais le public reste fidèle.
Glamour
Pourtant, Texas connaît à nouveau les cimes des "charts" en 1997 avec White On Blonde, un quatrième album tiré par le single Say What You Want. Une Sharleen au look plus glamour fait la une des magazines de mode et le disque s'écoule à plus de quatre millions d'exemplaires...
Les tournées se font toujours à guichets fermés et The Hush, qui sort en 1999, nettement plus pop que les précédents, est un nouveau carton. Emmené par Summer Sun, il permet à Texas de fêter brillamment ses dix ans de carrière.
Le nouveau périple qui suit les amène à Paris et c'est à Bercy qu'est filmé le dvd "Paris Texas". Tout un symbole...
La chanteuse, jeune maman de deux enfants, donne toujours de la voix et son côté sexy ne dénature en rien l'identité du groupe. Careful What You Wish For, publié en octobre 2003, n'est pourtant pas à la hauteur des attentes et est un gros échec commercial.
The Corrs est un groupe composé de trois soeurs et un frère : Andrea Corr (chant, tin whistle), Caroline Corr (percussions, chant), Sharon Corr (violon, chant) et Jim Corr (guitare, claviers). Cliquez sur les noms ou sur les photos pour plus de détails.
Ils sont originaires de Dundalk, petite ville industrielle de 30 000 habitants dans le comté de Louth, sur la côte est irlandaise (voir carte - plus d'informations sur Dundalk
sur le site de l'office de tourisme du comté de Louth).
Depuis leur plus jeune âge, Andrea, Caroline, Sharon et Jim ont baigné dans la musique, leurs parents étant eux-mêmes musiciens (ces derniers ont même crée leur propre groupe dans les années 60-70 : Sound Affair)...
1990-1994, des débuts difficiles
Le groupe existe depuis environ 1988, mais c'est en 1990 qu'ils se forment sérieusement pour participer à une audition pour le film musical "The commitments" du réalisateur Alan Parker.
Seule Andrea est retenue pour un second rôle (celui de la petite soeur du personnage principal). Les autres n'ont que des rôles de figuration.
Néanmoins, cela leur permet d'être remarqué par John Hughes (que Jim connaissait déjà pour avoir déjà travaillé avec), ce dernier étant le coordinateur musical du film. Hughes devient alors le manager du groupe.
Le groupe commence à travailler et prend le nom de The Corrs, tout simplement.
En 1992, ils donnent leur premier concert dans un pub dublinois : The Waterfront. C'est aussi à ce moment là que Caroline devient la batteuse du groupe. Mais c'est en 1993 qu'ils donnent leur premier concert professionnel dans un autre pub de Dublin (The Whelan Bar).
Leurs débuts restent très laborieux puisque les maisons de disques ne croient pas en leur style musical, un mélange de pop et de musique traditionnelle.
Une rencontre décisive...
Pourtant, pendant leur prestation au Whelan, ils sont remarqués par l'ambassadeur des Etats-Unis en Irlande, Jean Kennedy Smith. Celle-ci leur propose de se produire à Boston lors d'une fête donnée par son frère Ted.
Là-bas, ils y retiennent l'attention de l'un des vice-présidents d'Atlantic records, Jason Flom qui les recommande à l'autre vice-président, le producteur David Foster qui travaille à ce moment là avec Michael Jackson au studio Hit Factory de New York sur l'album History.
Ne pouvant obtenir de rendez-vous avec Foster, le groupe décide le dernier jour de forcer les portes du studio. Ils y rencontrent enfin le producteur et lui jouent un de leur titre en live. Leur prestation plait beaucoup à Foster qui les engage chez Atlantic records. Après plusieurs mois de négociations entre Hughes et Foster, les Corrs signent pour le label 143 records, une filiale d'Atlantic.
Fin 1995, premier album
Début 95 les quatre irlandais partent travailler six mois en Californie sur leur premier album Forgiven, not forgotten. Celui-ci est lancé en septembre de la même année. Il s'en vendra trois millions de copies et sera plusieurs fois or ou platine dans de nombreux pays. A leur retour en Irlande, l'équipe s'agrandit : Emma Hill vient seconder John Hughes et deux musiciens rejoignent le groupe, le bassiste Keith Duffy et le guitariste Anthony ('Anto') Drennan (qui a parfois été remplacé par Conor Brady).
1996, première tournée mondiale
Le groupe part ensuite un an pour leur première tournée mondiale : Grande-Bretagne, France, Irlande, Espagne, Italie, Allemagne, Norvège, Finlande, Danemark, Suède, Canada, et même Australie. C'est un énorme succès. Personne ne s'attendait à ce que les Corrs marchent aussi bien en concert.
1997-1998, deuxième album et confirmation du succès
Fin 1996, les Corrs ressentent le besoin de se renouveler. Ils travaillent alors sur un deuxième album avec d'autres producteurs (celui d'Alanis Morissette, celui de Madonna...) ou auteurs comme The Chieftains, un groupe irlandais sur une reprise de Little wing de Jimi Hendrix. Talk on corners sort fin 1997 et se vendra encore mieux que le premier : plus de huit millions de copies dans le monde. Il sera disque d'or au Portugal, en Italie, en Norvège, au Japon, en Thaïlande, seize fois platine en Irlande, neuf fois en Grande-Bretagne, cinq fois en Espagne, trois fois en Australie et en Malaisie et deux fois en Suède, au Danemark et à Singapour.
Le groupe multiplie les concerts (l'un des plus marquants restera celui du Royal Albert Hall le 17 mars 1998 qui a fait salle comble) et obtient plusieurs récompenses (Brit Awards en 1999, NRJ Music Awards un peu plus tard, en 2001...) ainsi que de nombreuses nominations.
1999-2001, changement de style pour conquérir les Etats-Unis
En 1999, les Corrs partent à la conquête des Etats-Unis en participant à divers festivals et en sortant une nouvelle version de leur album Talk on Corners.
En novembre de la même année, ils sortent un nouveau CD tiré d'un concert donné un mois plus tôt pour l'émission MTV Unplugged.
Ce même mois, les Corrs sont en deuil : Jean, leur mère, décède d'une maladie pulmonaire.
Le troisième album studio, In blue (sorti en juillet 2000 et réédité quelques mois après dans une nouvelle version), lui est dédié.
Malgré un style assez différent des précédents car plus électronique, il se vendra très bien au cours des années 2000-2001. De même, Breathless, le premier single extrait de In Blue prendra la première place des charts dans plusieurs pays.
2004, quatrième album studio : Borrowed Heaven
Après avoir sorti une compilation Best of fin 2001, Le groupe participe à de nombreuses manifestations puis fait une pause. C'est à cette période que Sharon et Caroline se marient (respectivement les 7 juillet 2001 et 22 août 2002). Mi-2003 les Corrs travaillent sur un quatrième album studio qui sera longtemps attendu. Ce dernier, intitulé Borrowed Heaven, sort en France le 1er juin 2004.
S'en suit alors une tournée mondiale (le Borrowed Heaven Tour 2004) qui commence le 19/06/2004 en Allemagne pour se terminer en Autriche le 27/11/2004. Lors de cette tournée, le groupe est accompagné de deux musiciens supplémentaires : Jason Duffy, le frère de Keith (batterie / percussions, en remplacement de Caroline, celle-ci étant enceinte) et Kieran Kiely (claviers / guitare / accordéon).
Mais bien que Borrowed Heaven fasse l'unanimité chez les fans, l'album ne remporte pas tout à fait le succès qu'il aurait mérité...
2005, retour aux racines irlandaises
Fin septembre 2005, et sur une idée de Caroline, les Corrs sortent pour leur quinzième anniversaire, un nouvel album. Justement baptisé Home, celui-ci est un retour aux racines irlandaises du groupe puisqu'il se compose (à part un titre) de reprises de chansons traditionnelles dont certaines sont chantées en gaëlique. L'album obtient un franc succès en France.
2006, la carrière solo d'Andrea
Au début de l'année 2006, le groupe fait un nouveau break. Il est vrai que Caroline, Sharon et Jim ont à présent une vie familiale bien chargée : Caroline s'occupe de ses deux enfants Jake et Georgina, Sharon accouche d'un petit Cathal le 31 mars et Jim fiancé depuis la fin de l'année 2005 à l'ex-mannequin Gayle Williamson est papa d'un petit Brandon le 10 mai. Andrea en profite alors pour entamer une carrière solo et continuer à jouer la comédie. Elle enregistre un album qui devrait sortir avant la fin de l'année, et, après avoir tourné dans Broken thread fin 2005, enchaîne avec le thriller Knife edge. Mais que les fans se rassurent : la belle ne quitte pas le groupe pour autant !
A ce jour (juillet 2006), les Corrs ont vendu environ 31 millions d'albums dans le monde.
1996, déjà 10 ans que Antichrist Superstar est sorti. A l'époque, personne n'a anticipé un tel choc. Marilyn Manson est un groupe parmi d'autres, qui s'est surtout signalé par sa reprise de Sweet Dreams et une certaine recherche esthétique. Mais avec cet album, le groupe fait son entrée dans la cour des grands avec fracas. Enregistré à la Nouvelle-Orléans sous la houlette de Trent Reznor, Antichrist Superstar est une oeuvre radicale et élaborée avec minutie, dans des conditions dantesques.
Marilyn Manson ne sonne pas comme NIN contrairement à ce qu'on a pu lire parfois, et ce même si Reznor produit. En fait, le groupe nous livre une musique plus vicieuse, tout en déflagrations de guitares, avec une basse plus en avant, mais sans occulter un côté destructuré savamment entretenu. L'album donne à ressentir chaos et confusion à travers cette musique agressive, un son plutôt crade et saturé, parfois aussi poisseux que les bayous de Louisiane. Tout cela appuie le propos de Manson sur ce disque, opposant faibles et forts (le hit single Beautiful People), rejetant violemment le poids du religieux source de faiblesse (The Reflecting God) et appelant à la mutation (Little Horn / Cryptorchid ). Avec ce disque, il veut s'élever et gagner les sommets et pour cela il a décidé d'aller le plus loin possible dans le nihilisme et la destruction afin de renaître, plus fort. Privations de sommeil et de nourriture, consommation de drogues et dépravations sexuelles, tout a était réuni pour mettre celui qu'on appelera bientôt le révérend dans un état émotionnel extrême. Son chant s'en ressent, particulièrement écorché et menaçant, tout comme ses lyrics, collection de métaphores tordues (en particulier sur Tourniquet). On trouve aussi sur ce disque quelques éléments surgis du passés et de l'enfance comme cette référence à son grand-père Jack et sa sexualité déglinguée pour Kinderfeld, ou à sa mère dans Cryptorchid.
De son passé et du ver qu'il était (Wormboy), Manson veut faire table rase pour devenir une superstar du rock (Deformography / Mr Superstar) et davantage, une figure quasi-mythique, un meneur de foules (Antichrist Superstar), appelant à la rebellion. Ange déchu, luciférien, il s'impose avec force comme le nouveau cauchemar de l'Amérique victime de la gangrène religieuse. L'apathie dont Portrait of an American Family se faisait l'écho est ici violemment combattue. La manipulation, la perversion commerciale et morale, l'hypocrisie et la peur, tout ce qui rend faible doit être abandonné. L'homme doit retrouver confiance en lui et se détourner de Dieu ("I went to God just to see, and I was looking at me"), mais il doit pour cela provoquer une apocalypse positive, détruire ce qui était pour reconstruire sous une forme meilleure. En ce sens, Manson reprend des pans entiers de la vision de Nietzsche, plus d'un siècle auparavant. Il y incorpore des bribes issues de la kabbale ("when the boy is still a worm it's hard to learn the number seven") revient sur la philosophie pessimiste et douloureuse de Schopenhauer le temps notamment d'un morceau plus lent et oppressant (The Minute of Decay : "The minute that is born, it begins to die"). Bref, il ouvre le couvercle de sa boîte à idées pour un résultat furieusement sale et méchant. L'album se conclue néanmoins avec la presque minimaliste Man That You Fear, étrange complainte qui à l'image de son clip, offre un visage humain, fragile et classieux au groupe.
10 ans donc et pas une ride, Antichrist Superstar conserve le venin qui a fait sa renommée, et demeure pour beaucoup le meilleur album de Marilyn Manson. Véritable cri de victoire sur soi-même et appel vibrant au dépassement de soi, c'est aussi l'occasion de mesurer davantage combien un album de Marilyn Manson dépasse le simple cadre de la musique. Par son agressivité, l'esthétique soignée de ses clips, la violence des concerts qui l'accompagnent, Antichrist Superstar imposa Manson comme la nouvelle sensation rock/metal et l'ennemi public N.1 aux USA. Ce fut aussi le dernier effort commun avec Trent Reznor. La suite au prochain épisode...
marilynmansonsworld le 24-09-2006 à 14:37:50 #
Je l' aime pas je l'adore.bisou bisou à tous.
La relève pop-rock est assurée ! Kyo débarque en force sur les ondes en 2003. Avec l'extraordinaire succès du tube Le chemin, on oublie trop facilement que le groupe n'est pas une formation débutante. Sa maturité musicale et son dynamisme font de Kyo LE groupe prometteur de ces prochaines années.
Né de l'amitié qui unit les principaux membres du groupe depuis leur enfance parisienne, Kyo a rapidement fait son "chemin" dans le monde musical professionnel. Avec de solides bases (les jeunes gens sont issus de familles musiciennes), Fabien et Florian Dubos, Nicolas Chassagne et Benoît Poher succombent au mouvement grunge des années 90 et forment leur premier groupe.
Ils n'ont alors qu'une quinzaine d'années mais fréquentent le même collège des Yvelines, près de Paris, et sont solidement liés par une même passion pour la musique et les mangas japonaises. Kyo, dont le nom est justement emprunté aux mangas, fait ses premiers pas.
Comme de nombreuses formations locales, leur apprentissage passe par la scène. Portés par leur jeunesse et leur fougue, les quatre amis écument les petites salles franciliennes et rencontrent en 1997, lors d'un tremplin rock, Yves Michel Aklé, qui devient leur ami et leur manager.
Il est temps
C'est lui qui leur fait signer leur premier contrat chez Zomba (la maison de disques de Britney Spears !) et enregistrer un single Il est temps, qui ne sera malheureusement pas commercialisé. Encouragé cependant par ce premier disque, Kyo continue d'écrire et de composer, accumulant la matière pour un éventuel album.
Sur le tournage d'un clip de David Hallyday (Pour toi) auquel ils participent, ils parviennent à séduire le fils de Johnny, déjà vedette, et sont engagés sur sa tournée 1999 en première partie. Cette tournée les mène jusqu'en Belgique et en Suisse, et les voit surtout fouler la scène du mythique Olympia.
Désormais lancé, Kyo enregistre son premier album éponyme en mars 2000 (appuyé par Lionel Florence), dans lequel figure Il est temps, et continue les tournées auprès d'artistes confirmés et célèbres (Obispo, Indochine, Placebo, ...). La notoriété des groupes qu'ils accompagnent leur sert de tremplin et fait peu à peu parler d'eux.
Le chemin
Avec une moyenne d'âge de 21 ans, la formation promet un bel avenir. Mais c'est surtout leur deuxième album, sorti en janvier 2003 qui révèle le groupe au public. La cause en est l'extraordinaire succès du titre. Le chemin, premier extrait qui précède l'opus, superbe chanson enregistrée en duo avec la chanteuse hollandaise Sita (de la même maison de disques).
On découvre les quatre jeunes gens à la télévision (en live acoustique au Morning Live de M6 notamment), et Le chemin envahit littéralement toutes les ondes.
Une consécration pour cette jeune formation qui n'en restera sans doute pas là. Avec des influences musicales aussi variées que Nirvana, Alanis Morissette, Noir Désir, Cabrel, Jeff Buckley, ou encore Radiohead, Kyo promet pour longtemps un mélange détonnant de rock anglo-saxon et de textes recherchés
Commentaires
bernad le 03-09-2006 à 19:13:54 # (site)
alors là!!!! je surkiffe ce groupe!!! c'est mon putan de groupe préféré!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
@ demain!! bizzzz
la marseilliese le 03-09-2006 à 13:15:43 # (site)
Salut alors bien rentrée ??? Je voulais juste te dire que j'aime bien texas voila bis a toi et ta famille !!!